Le matériel et les installations de réadaptation pulmonaire peuvent varier énormément d'un endroit à l'autre. Inutile de débourser des sommes astronomiques pour de l'équipement de pointe. On peut atteindre de grands objectifs avec des ressources très limitées : un corridor de marche, un tapis d'exercice, des poids libres, etc. Avant tout, il faut de la motivation!
La première chose à trouver : un local qui conviendra aux activités offertes. Il peut s'agir d'une salle de physiothérapie, d'un gymnase, d'une salle dans un centre communautaire, d'une classe; idéalement, avec un vestiaire et une salle de bain à proximité.
À prévoir pour le choix d'un local :
Tel que précisé ci-haut, on peut démarrer un programme avec un équipement minimal, mais à titre indicatif, voici une liste de matériel qui pourrait être utile dans une salle de réadaptation.
À domicile, on peut faire preuve d'imagination pour limiter l'achat d'équipement par le patient. La marche, les escaliers et le vélo stationnaire sont d'excellents exercices cardiovasculaires, mais il y en a d'autres.
N'oubliez pas d'adapter les activités selon la saison. Par exemple, pendant les périodes de grands froids ou de smog, la marche peut s'effectuer dans un centre commercial. De plus, un podomètre est recommandé comme outil de motivation et d'autoévaluation.
Il est difficile de quantifier un budget d'opération en raison des grandes différences qui peuvent exister d'un programme à un autre, d'un endroit à un autre. Dans un sondage, des établissements ont mentionné des sommes de 5 000 $ à plusieurs millions. Également, il est important de souligner que les programmes financés à part entière par le public au Québec sont très rares. Pour ceux qui le sont, il peut être difficile de savoir si le budget sera renouvelé l'année suivante...
Rappelons-le : l'organisation matérielle n'est pas une condition essentielle au succès d'un programme de réadaptation. Un programme peut être mis en place avec une équipe très restreinte et un équipement minimal.